
Des pâtes au dessert dans la ville du citron
- Maya APRAHAMIAN

- 9 févr.
- 2 min de lecture
Myrtille... Oups, je reprends du service. Myrtille ne pédale pas.
Pas encore.
Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas, c'est l’héroïne de mon roman Le Fracas d’une seconde. D'ailleurs, si vous souhaitez un exemplaire dédicacé, envoyez-moi un mail !
Mais aujourd’hui, il n’est pas question de Myrtille, mais de voyage à vélo et de gourmandise.
Premier périple de l’année : cap sur la douce Côte d’Azur et l’EuroVélo 8, cette fois au départ de Menton. Avec moi, Robert et Denis, un ami marseillais rencontré grâce au Super Cafoutch.
Trois trains plus tard – Carry > Marseille > Nice –, nous arrivons à Menton en début de soirée. La nuit est déjà tombée, mais le trajet, longeant en grande partie le littoral, était splendide.
Nous sommes à quelques jours de la célèbre Fête du Citron, et les arbres de la zone piétonne sont déjà dépouillés de leurs fruits. L’ambiance est paisible, propice à la flânerie.
Sur les conseils avisés de la réceptionniste de notre hôtel, nous réservons une table au Restaurant Primo, un «atelier de pâtes».
Au menu, pour moi, des raviolis ricotta, nappés d’une sauce citronnée délicatement crémeuse.Pour les messieurs, des carbonara.
Les deux sont absolument dingues.
Puis vient l’heure du dessert... Ou plutôt, d’une surprise. On nous propose de goûter aux tagliatelles Cacio e Pepe, flambées dans une meule de parmesan. Je connaissais le concept, mais là... les pâtes artisanales, faites avec une farine unique moulue dans un moulin du Piémont – un blé dur décortiqué à la pierre naturelle, issu de l’agriculture biologique – surpassent largement n’importe quel dessert. Et chez moi, ça veut dire quelque chose !
Repus comme des marathoniens, nous filons nous écrouler dans un lit king-size bien ferme – j’adore ! – avant d’attaquer demain le col d’Èze. Une courte étape en distance (55 km jusqu'à Antibes), mais avec un col du Tour de France au programme...
Pas mal pour une remise en forme.
À demain pour des photos plus bucoliques.













Commentaires