
La dolce vita sportive
- Maya APRAHAMIAN
- 10 févr.
- 1 min de lecture
Nous sommes partis de Menton en plein préparatifs de la Fête du Citron. Officiellement, elle n’a pas encore commencé, mais l’effervescence est bien là… du moins pour ceux qui s’affairent à décorer les immenses statues d’agrumes. Pour le reste, la ville est encore paisible, comme un calme avant la tempête. D’ici quelques jours, ce sera noir de monde, et les citrons risquent de se sentir ...oppressés.
Pas de soleil éclatant pour les mettre en valeur, mais au moins, pas de pluie.
Petite journée de pédalage… en théorie : 55 km et une arrivée à 15 h. Mais en réalité, nous avons gravi le col d’Èze, et ça change tout.
Une première pour Denis.
Une quatrième pour mon homme.
Une troisième pour moi.
Et une grande première pour Cubiton.
Ferrari me manque un peu—son rouge pétant en jetait—mais côté performances, Cubiton est un autre genre de monture. Freins à disque en descente, cadre plus stable… un vrai plus. Ma dernière ascension du col avec Ferrari à la traîne m’avait servi de leçon : cette fois, je ne me suis pas laissée distancer.

La vue est toujours aussi spectaculaire, un vrai cadeau pour les yeux… sauf quand un camion déboule en trombe et vous ramène brutalement à la réalité.
Après la traversée de Nice, nous voilà à Antibes. L’air marin, les mimosas en fleurs, la douceur de la Côte d’Azur… parfait pour récupérer. Pas de musée Picasso cette fois. On préfère flâner dans le vieil Antibes, et surtout, troquer nos tenues de cyclistes moulantes façon «pro en plein Tour de France» contre quelque chose d’un peu plus présentable.
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