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Au bout du guidon, la Tour Eiffel

  • Photo du rédacteur: Maya APRAHAMIAN
    Maya APRAHAMIAN
  • 10 mai
  • 2 min de lecture

Et voilà. C’est fait. Le parcours vélo s’achève à Paris, avec tout de même un petit saut en train entre Chartres et Versailles.

Partis d’Illiers-Combray, nous avons retrouvé la Véloscénie sur 32 kilomètres — un peu plus, le temps de retomber sur nos pattes… ou plutôt sur nos roues.


À Chartres, surprise : le 5e festival des Vieilles Pédales bat son plein. Quésako ? Des rencontres consacrées aux vélos anciens, avec animations et parcours à la clé. Ce sera pour une autre fois.

Après la visite de la splendide cathédrale, un bref échange s’improvise avec le porte-drapeau kazakh des JO 2024. Il reconnaît la veste des Jeux portée par mon homme — reconnaissance entre volontaires pairs. Puis direction la gare.


Notre train part voie 2. L’ascenseur censé nous faciliter la tâche est trop petit. Résultat : on se coltine nos montures dans les escaliers — deux sacoches de 5 kg chacune et des vélos de 25 à 27 kg. Pas rien. Heureusement, deux jeunes pleins d’énergie nous prêtent main-forte et, en quelques minutes, tout est réglé.


Dans le train, nous sommes les seuls à arborer le fameux ticket vélo à 1 €. Les emplacements, eux, sont loin d’être adaptés. Clairement, la SNCF a encore du chemin à faire. Mais au moins, on échappe à l’amende de 130 € pour absence de billet train — un sésame introuvable au fin fond du site TER Rémi Val de Loire et non pas sur le site de la SNCF classique où nous avons pris nos billets voyageurs.

Je repense aux TGV allemands, où embarquer un vélo ne pose aucun problème : billet vélo facile à réserver, emplacement prévu.


Arrivés à Versailles, nous reprenons la route, en partie à travers la forêt, puis retrouvons la Véloscénie qui nous guide dans la vallée de la Bièvre et sur la coulée verte.


Arrêt à Arcueil pour saluer petits-fils 1 et 2 et leurs parents, puis cap sur la Tour Eiffel.


À Passy, on n’a pas fière allure : deux cyclistes poussiéreux, chargés comme des mulets, mais heureux. On l’a fait. Les 500 km sont très largement dépassés.


Demain matin, aux aurores, retour en train. Direction Cosne, où la voiture nous attend sagement pour nous ramener dans le Sud. Avec une nuit dans la banlieue de Lyon.

Ce serait trop simple sinon.

Et le prochain périple ? Fin juin si tout va bien. Le tracé est encore flou, mais une chose est sûre : nos mollets ne sont pas près de prendre leur retraite.


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