Marcel, les lions et le Loir
- Maya APRAHAMIAN
- 9 mai
- 1 min de lecture
Que m'évoque Léon ? Je vois où vous voulez en venir. Eh ben non. Tout d'abord…. Léonie ma nièce. Puis Leo diCaprio, puis le lion, le signe astrologique de mon homme. Le lion de Kessel et après un crochet mental par Rome que je n'ai jamais eu la chance de visiter, la tante Léonie de Proust et ses madeleines qu'elle achetait dans le restaurant où nous avons mangé ce soir. À Illiers Combray. La dernière étape officielle avant de rejoindre la capitale en partant de la gare de Chartres.
Demain soir, nous dormirons non loin de la Tour Eiffel, dans The quartier chic par excellence avant de reprendre le train pour Cosne. Nous et nos couches culottes dénoteront. Comme il y a un an lorsque nous nous avons posé devant les marches à Cannes.
Auparavant, je m'en vais vous conter la journée. Un bucolique trajet de 95 km entre Vendôme et Illiers Combray sur une voie partagée dans la verdure. Le Loir et ses méandres, des châteaux à taille humaine. Ou presque. Parfois une voiture, des cyclistes, des petites agglomérations : Coynes-sur-Loir, Châteaudun, un hameau nommé La Folie, un autre remarquable par ses toits en chaume, Vouvray sur Loir et sans les vignes, une statue de Pâques, un élevage de paons, puis Bonneval, le point 444,44 km - depuis le départ de Cosne sur Loire et un peu avant l'arrivée. Et enfin, Illiers Combray, la ville de tante Léonie.
Et non loin de notre hôtel, une vitrine de brocante avec un petit homme en chasuble blanche.
J’ai souri. Léon ou lion, après tout… je suis bien dehors, libre comme une lionne avec son lion.
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