Chambord, la Touraine et ...Amboise !
- Maya APRAHAMIAN
- 7 mai
- 2 min de lecture
Nous voilà en Touraine, à Amboise. Déjà, plus de 260 km parcourus depuis le départ.
Autant le dire : la première partie du trajet ce matin n’avait rien de follement pittoresque — des champs à perte de vue, des routes parfaites, une troisième centrale nucléaire crachotant de la vapeur, mais point le charme bucolique de la Touraine.
À vous de juger, selon les photos.
Bonne nouvelle : nos genoux ont retrouvé la pêche ! Peut-être les fleurs de robinier dont mon homme raffole. En revanche, petite forme pour notre camarade cycliste qui pédale comme un warrior malgré ses frissons.
Une matinée à pédaler. On fait une halte dans un lieu... démesuré.
À cinq kilomètres du château de Chambord, on aperçoit déjà son enceinte ! Traverser le parc boisé est un délice, nos vélos virevoltent entre les arbres. Et puis soudain, des tourelles, mille et une fenêtres, un escalier à double révolution. Je ne peux m'empêcher de me projeter dans 500 ans. L'âge de la bâtisse royale. Nos maisons respectives seront-elles encore debout dans cinq siècles ? Sans doute, non. Quelle qu'en soit la raison, Messieurs et Mesdames les architectes, prenez-en de la graine. En revanche, le budget d’entretien du château de François Ier doit donner le vertige.
Sur la pelouse, des cavalières de la Garde républicaine font galoper leurs magnifiques étalons. Un spectacle superbe, presque irréel.
Après Chambord, cap sur Blois, que nous contournons sans nous arrêter. Les paysages deviennent de plus en plus beaux après Chaumont.
Le département 37 brille par ses méandres, ses sublimes villages qui inspirerait n’importe quel peintre.
Presque sans pause, nous atteignons Amboise, sa vieille ville et son histoire. 88 kilomètres au compteur. Ce soir, pas la force d’aller admirer les œuvres de Léonard de Vinci au Clos Lucé... peut-être demain matin.
Demain, on quitte la Loire pour rejoindre Vendôme. Pourquoi ?
Parce que la région n’est pas très généreuse en gares, que le TGV n’est pas une option pour nos quatre vélos, que les prix des chambres au Mans sont scandaleuses en raison du Grand Prix Moto et que nous visons de toute façon Versailles, pour reprendre le train vers Cosne dimanche. Objectif donc : Chartres et sa gare de TER d’ici samedi.
D’ici là, peut-être habemus un nouveau pape — mais il ne sera sûrement pas aussi heureux que nous, savourant un Crémant d’Amboise 100 % chenin au pied du château.
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