Casse-tête rose
- Maya APRAHAMIAN
- 16 juin 2024
- 2 min de lecture
Aujourd’hui, grand soleil. Je suis dans ma semaine rose, pourpre et violette. Régression, simple appétence inexplicable ?
Le rose saturé me transporte dans des nirvanas fleuris. Je songe aux roses thé fuchsia s’épanouissant dans le jardin de mon enfance près de Hambourg, à cette robe fleurie de lilas portée plusieurs étés en Bavière, à la Lande de Lunebourg en juillet, à ce papier mauve offert par une maîtresse de CP allemand — la seule année où j’ai fréquenté un établissement scolaire physique. Plus tard, aux autres nombreuses robes fuchsia, au parapluie orné de roses en tissu de couleur éponyme. Plus récemment, aux crocs rose pâle d’une de mes filles. À ce fauteuil fuchsia dans un lobby d’hôtel lors de notre périple à vélo Strasbourg-Marseille en 2022. Sans évoquer le bougainvillier pourpre au paroxysme de sa beauté dans mon jardin à Carry ou la photo du rhododendron géant envoyé par mon fils pour la fête des mères. La liste est si belle…
En attendant, j’écume les annonces du Boncoin à la recherche d’une Fiat Panda So Pink. Un collector. Fiat n' en a sorti que 100 exemplaires sur le marché français il y a une quinzaine d’années. J’en ai réservé une… à mille kilomètres en Bretagne… ce qui perturbe mes plans de randonnée en autonomie. J’avais prévu le Canal de Midi de Béziers à Carcassonne et une partie du Piémont pyrénéen à partir du 20 juin. Mais peut-être croiserai-je une fée rose dans la forêt de Brocéliande si je change mes plans ? Bof... pour marcher et camper avec la pluie annoncée là-bas…
Alors si vous connaissez quelqu’un qui souhaite se débarrasser de son petit bijou rose ou pourpre à quatre roues en bon état dans le Sud (et pourquoi pas une 2 CV ou une 4 L), faites-moi signe…
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