Ce qu’on ne vous a pas dit ou presque…

Les deux semaines de périple nous ont nourris de belles rencontres, de superbes paysages, de parfums de fleurs, de blés mûrs, de fruits ou même de pétrichor.

Or, tout voyage a un côté ombre, celui dont on est moins fier. Je partage avec vous quelques anecdotes et - bonne nouvelle - normalement, il devrait être enfin possible de laisser des commentaires en fin de publication, que vous soyez abonné ou non.

Merci pour votre patience, vos futurs commentaires et merci à Wix pour leurs explications fort utiles !

A. Lui et moi

Les deux chefs

C’est bien connu, il ne peut y avoir qu’un seul chef !

Le problème, c’est de trouver un compromis ou d’accepter qui est responsable de la navigation.

Sur ce point, ayant planifié tout le voyage, je ne me voyais pas déléguer cet aspect, ce qui a généré des discussions intéressantes.

Pour préserver la batterie du téléphone, pas question de déclencher Google Maps ou Komoot en non stop, ce qui voulait dire qu’on s’arrêtait à de nombreuses reprises et avait pour conséquence d’énerver mon homme qui proposait de mettre la navigation sur son téléphone. Je n’ai pas cédé… en général !

Le mal aux fesses

Je l’ai vaguement suggéré dans certains posts. Mais oui, nous avions mal aux fesses, voire même au coccyx, tous les jours après 45-50 km environ.

Mais grâce à nos shorts rembourrés, des selles confortables et aux pauses, ainsi qu'à une hydratation régulière nous récupérions tous les jours.

J'avais prévu la Penaten-Creme, une crème destinée à soigner les érythèmes, mais fort heureusement, ce ne fut pas nécessaire. La première semaine, nous avons régulièrement pris de la Sporténine - un complexe homéopathique contre les crampes et douleurs musculaires et du magnésium.

Le naturel

Eh bien, derrière un buisson..

Le linge

Nous le lavions tous les soirs avec un véritable savon de Marseille, ultra efficace. Pour l'accrocher, c'était avec les moyens du bord.

La musculature en régression

Toute la journée, nous avons fait le même mouvement avec nos jambes. On pourrait croire que nous nous sommes considérablement musclés. Monter plusieurs étages est néanmoins devenu un effort, car le dessus des cuisses est douloureux par manque d’entrainement. Quant à la perte de poids tant espérée face à une consommation quotidienne de 2.500 à 3.000 Kcal, -100 grammes pour moi.

Mon passage de vitesse

Alors je dois cumuler au moins 10.000 km sur mon vélo, la technique de passage des vitesses reste mon point faible, ce qui fait que celles-ci ne veulent parfois pas passer du tout et que je pédale dans le vide. Vous connaissez probablement cela sur une vieille boîte de vitesse en voiture, eh bien, moi c’est à vélo.

Squattage de la mauvaise chambre d’hôtes

Un soir, nous sommes arrivés avant la présence de l’hôte. Nous avons donc suivi les indications et avons commencé à squatter une chambre d’hôtes qui ne nous était finalement pas destinée….

14 repas sur 15

En plus de notre petit déjeuner, nous avons depuis quelques années pris l’habitude de ne faire qu’un seul repas principal.

Or, sur nos quinze étapes, nous nous sommes retrouvés un soir dans un lieu où le prochain restaurant était à 10 km et avec un vélo dont le pneu était à plat. Nous avons donc jeûné et récolté de la menthe dans un champ en guise de tisane.

Bronzage ou zébrure ?

Le bronzage

Nous sommes en train de muer. Nous avons beau eu nous enduire d’écran total, la peau pèle. Et notre bronzage est .. à zébrures.

B. La ménagerie

Les moustiques

Dans l’ensemble, nous n’avons pas été trop piqués. Et le soir, mon homme faisait la chasse aux moustiques à coup d’oreiller. Il est également très fort pour les attraper en tapant des mains. Je pense que les cyclistes en Camargue ont plus souffert que nous.

Les mouches avalées

J’ai beau savoir qu’il faut fermer la bouche en pédalant, mon gosier a quand même servi plusieurs fois de piste d'atterrissage aux insectes. Impossible de vous dire leur goût par contre.

Le chat

Dans l’une de notre chambre d’hôtes, entourée d’une grande clôture, nous avions possibilité de dormir la porte grande ouverte pour avoir plus d’air. Or, une nuit, nous nous sommes réveillés avec un petit chaton qui s’était mis à l’abri sur mes jambes. Trop mignon !

Les grenouilles

Dans le même gite, nous entendions les grenouilles coasser car la marre se situait à peine à 4 mètres de notre chambre. C’est un bon réveil également.

Un écrasé de serpents

Mon homme a roulé sur une énorme couleuvre située en biais de la piste cyclable - une sorte de long serpent vert et jaune ressemblant à une branche. A priori, vu notre latitude, ni un cobra, ni un boa. J’ai réussi à piler à temps juste derrière, mais un autre cycliste venu d’en face a réécrasé l’innocent reptile. Nous espérons que le serpent a survécu car nous l’avons vu se sauver.

Une autre fois, nous avons aperçu une vipère, déjà morte, mais pas à cause de nous.