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Larresingle, enfin la douche

  • Photo du rédacteur: Maya APRAHAMIAN
    Maya APRAHAMIAN
  • 10 avr.
  • 2 min de lecture

La Romieu. La nuit n'est pas bonne dans ce gîte bondé. En plus de notre groupe, d'autres personnes sont hébergées sur place. L'absence de douche. L'eau distribuée dans des bidons et bouteilles. La promiscuité. Seul le repas est bon.

J'ai qu'une hâte. Que le jour se lève. Sans nul doute, une situation extrême. J'aurais probablement préféré le camping sauvage. Une tente au milieu de la nature. Sentir la fraîcheur de la nuit. Cet air si spécial qu'on a en se réveillant dans un sac de couchage. Un peu fourbu certes, mais régénérant par la connexion à la nature. Tant pis.

Au moins, ces moments permettent de comprendre qui je suis et ce dont j'ai besoin.

Le calme, le recueillement et mon propre rythme. Et un point d'eau.

Aussi adorable que sont les individus. Le chemin, c'est une histoire personnelle.

Petite marche courte. 21 km.

En passant par Condom et la rivière Baïse. Ça ne s'invente pas 🤣. La cathédrale vaut le détour. Non seulement en raison des quatre mousquetaires qui croisent le fer. Le chemin de croix dans la nef est une série de tableaux tout à fait originaux. Dans les yeux du Christ.

Vous allez croire que je passe mon temps dans les églises. C'est surtout l'appel du recueillement sur le chemin. Au même titre qu'un arbre ou un pré fleuri.

À 2,5 km de Condom, une merveilleuse halte déjeuner à L'inquiétude, une ferme qui nous prête sa pelouse constellée de pâquerettes.

Hourrah ! Notre étape du soir est tout près.

Arrivée au gîte de Larresingle. Belle vue, verdure, une DOUCHE et une machine à laver.

La vie vient de faire un bond en avant. Comme quoi, il suffit parfois d’un peu d’eau courante pour retrouver le moral.



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