Marseille
- Maya APRAHAMIAN
- 6 août 2022
- 1 min de lecture

Malades ou non, minots ou grands,
Le sang amer de devoir vivre sans.
Ils l'aiment cette mer, mes pairs du Nord,
Ses calanques et sa Vierge sans tort
Avec des porcs marchands qui sommeillent
Au port Vieux, le lacydon repère
Sans malice ni merveilles,
Des passe-passe de maires.
Marseille, la cartomancienne
Pour sa fière tribu.
Marseille, la vénérable chienne
Qui aboie et qui mue.
Marseille, douce-amère
Celles de mères sans père,
De solidaires cagoles
Défroquées par Éole.
Marseille, la fière
Ses Goudes malmenées par Mistral.
Son île Maire,
En tout temps, magistrale
Marseille qui escagasse
Des cacous qui s'entassent
Tous unis dans leur sang
Par l'amour bleu et blanc
Marseille, fille-mère sacrée !
Protégeant ses pêcheurs balafrés
D'une main de velours
Reine de leurs nuits et de leurs
jours.
Marseille à jamais invaincue !
Notre astre, notre lumière ! Bénie sois-tu !
(Droits d'auteur : Maya Aprahamian, 6.8.2022)
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